Dialogue Of The Dogs

Assistant pour le workshop de Will Benedict, Centre d’Art Contemporain de Genève, Suisse, 2022

A l’occasion de sa monographie au CAC de Genève, Will Benedict propose à des jeunes et étudiants d’intervenir sur des posters grands formats tirés au préalable. Plursieurs visuels sont au choix des participant.e.s.
 



Will Benedict prépare une table avec des références, photo: Guillaume Martin-Taton
à droite, polaroïde par Will Benedict, marie-louise réhaussé par Guillaume Martin-Taton, 40x50cm

   
Les participant.e.s avec leurs productions, photo: Will Benedict                 






La Bête d’Optitec

Workshop, Camargues, France 2022

Pour célébrer les 20 ans du groupe, Optitec a convié ses employés à partager une journée en Camargue pendant laquelle plusieurs activités se sont déroulées. Optitec est un groupe d’entreprises spécialisé dans la peinture en thermoloquage. Ils sont amenés à peindre tout type de pièce : mobilier urbain, poignées de porte, bornes incendie, cadres de vélo etc... La manutention est au cœur de l’activité de ce groupe du secteur industriel.

«  La Bête d’Optitec » est une sculpture collective. Avec une sélection de pièces et sur une armature de base, les employés de l’usine sont invités à choisir des pièces pour habiller le squelette de la créature. Un texte que Martin-Taton a écrit a été lu en amont, il aide à construire la narration qui entoure ce projet sculptural.




Le four est éteint mais la soufflerie tourne encore, la nuit est tombée quelques heures plus tôt. Il fait tiède dans l’usine, la température est maintenue par la chaleur des résistances. Aujourd’hui comme hier, les pièces ont défilé sur la chaîne. La soufflerie finit son cycle et le silence envahit l’entrepôt. Le calme apparent dans l’ombre de l’activité intense n’est qu’une illusion…Toutes les nuits, alors que les vaillants travailleurs ont retrouvé leurs foyers, la Bête se réveille.




Elle est faite de plastique et d’aluminium, de boulons et de crochets, d’inox et d’acier, de peinture, de suie et de soudures. Son corps s’actionne et la voilà sillonnant les lieux. La chasse est ouverte ; le bruit du métal tinte sur le sol poussiéreux. Son regard sonde l’espace en quête de son prochain repas.




Elle se nourrit de ce que l’Homme laisse, à cause d’une malfaçon sur une pièce. Ce repas la transforme à chaque fois, la pièce trouvant sa place sur son armature, un nouvel artifice pour parfaire sa parure...”